Résumé du dossier
Situé aux Îles-de-la-Madeleine, sur les terres de la municipalité de Grosse-Île et de l’entreprise Sel Windsor ltée, le projet de parc éolien de Grosse-Île prévoit la construction de 4 à 7 éoliennes d’une hauteur maximale de 168 m et d’une puissance contractuelle totale de 16,8 MW. D’autres infrastructures, comme un réseau de chemins, un réseau collecteur souterrain et un poste de raccordement, sont également prévues. Le but du projet est de répondre aux objectifs d’autonomie et de réduction des gaz à effet de serre du réseau énergétique des Îles-de-la-Madeleine. Le coût de réalisation est estimé à environ 80 M$ et la mise en service est prévue d’ici la fin de l’année 2027.
Le projet est mis de l’avant par Parc éolien de Grosse-Île S.E.C., un partenariat à parts égales entre NGE Renouvelables et l’Alliance de l’énergie de l’Est. Cette dernière est composée de plusieurs MRC des régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas Saint Laurent, des MRC de Montmagny et de L’Islet, ainsi que de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.
Impacts et mesures d’atténuation
Selon l’étude d’impact, les changements climatiques pourraient entraîner des répercussions sur l’intégrité des différentes structures liées au projet, notamment de l’érosion et de la submersion. Plusieurs mesures d’adaptation sont à l’étude par l’initiateur de projet, telles que la protection et la stabilisation du littoral, ou bien de surdimensionner les fondations des éoliennes ainsi que l’adaptation de leur système d’ancrage.
Une augmentation de la circulation routière sur la route 199 reliant Grosse-Île à Cap aux-Meules, voire de son interruption à certains moments, est également à anticiper durant les 14 mois de construction prévus. L’initiateur compte atténuer cette répercussion en communiquant régulièrement au sujet de la planification et de l’évolution des travaux notamment avec la Municipalité de Grosse-Île et la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.
Finalement, le parc éolien pourrait affecter aussi certaines espèces d’oiseaux, dont des espèces à statut particulier. Dans la mesure du possible, l’initiateur prévoit réaliser ses travaux en dehors de la période de nidification qui va du 15 avril au 31 août afin de réduire au minimum les perturbations pour les oiseaux nicheurs, et présenter des mesures d’atténuation qui seront mises en œuvre dès l’exploitation du parc éolien, afin de réduire les risques de collision avec les oiseaux.
Pour plus d’information, lire le résumé de l'étude d'impact.