Projet Horne 5 à Rouyn-Noranda

Ressources Falco souhaite exploiter un gisement polymétallique contenant de l’or, de l’argent, du cuivre et du zinc, à Rouyn-Noranda. Ce gisement, mesurant environ 800 m de largeur et s’étendant entre 600 et plus de 2 000 m de profondeur, est situé en dessous de l’ancienne mine Horne. En surface se trouve le site de la Fonderie Horne.

Durant la phase de construction, l’entreprise érigerait le complexe minier Horne 5 en milieu urbain, dans le parc industriel Noranda-Nord, sur le site de l’ancienne mine Quemont. Celui-ci inclurait notamment une usine de traitement du minerai. L’entreprise mettrait aussi en place des installations de gestion des résidus miniers (IGRM) sur le site de l’actuel parc à résidus miniers Norbec. Pour transporter les résidus et les eaux de procédé, elle aménagerait un système de conduites d’environ 17 km entre le complexe et les IGRM. À cela s’ajouteraient une prise d’eau fraîche en bordure du lac Rouyn et une conduite pour la relier au complexe.

La phase d’exploitation, dont Ressources Falco estime la durée à 15 ans, comprendrait l’extraction et le traitement du minerai de même que l’entreposage des résidus miniers. L’entreprise prévoit produire en moyenne 15 500 tonnes de minerai par jour et évalue la quantité de résidus miniers qui seraient générés par le projet à environ 80 millions de tonnes. Plus de la moitié des résidus seraient retournés sous terre et le surplus irait aux IGRM.

Les sites du complexe et des IGRM seraient restaurés lors de la phase de fermeture.

Le projet créerait environ 500 emplois durant sa phase d’exploitation. Ressources Falco évalue les dépenses totales en immobilisation qui y seraient liées à 1081 M$.

Impacts et mesures d’atténuation

Le projet pourrait avoir des répercussions sur, entre autres, la protection des ressources en eau, les milieux humides, les poissons et leur habitat ainsi que la faune terrestre. Il est également susceptible d’occasionner des nuisances pour la population (bruit, vibrations, augmentation de la circulation, etc.).

L’entreprise propose diverses mesures d’atténuation pour préserver la qualité des eaux et de l’air ainsi que l’ambiance sonore et vibratoire. Elle a aussi l’intention, par exemple, d’électrifier sa flotte de véhicules et des équipements miniers pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

Enfin, il faut savoir que, dans le milieu d’insertion du projet, la concentration dans l’air de certains contaminants excède les normes et critères du Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère. Dans ce contexte, l’initiateur a réalisé une modélisation de la dispersion atmosphérique des contaminants liés à son projet (voir documentation du dossier).

Pour plus d’information, lire le résumé de l’étude d’impact